8 Février

 

 

 

 

PIO NICOLIS (prêtre)

 

Né à Vérone le 26/09/1937- Prof. 1958 – Prê. 1964 – Mort à San Leonardo (VR) le 08/02/2024 (â. 86)

 

 

Nous avons connu un confrère spécial, unique en son genre, qui depuis son adolescence rêvait de devenir missionnaire. Il s’est préparé à la mission par des années d’effort dans les études et la prière. Il n’était pas difficile de le connaître, car il avait un cœur simple, il aimait les choses humbles, tout en étant conscient des talents que le Seigneur lui avait donnés, mais également conscient de sa fragilité. Jeune prêtre, il a accepté volontiers de travailler en Italie du Sud, à Battipaglia et Poggiomarino. Il a travaillé surtout dans les petites communautés, qui naissaient près de Battipaglia e Bellizzi, en faisant les célébrations sous des hangars ou dans une école. C’est là qu’il a mûri sa vocation missionnaire, qui, après une dizaine d’années, le poussa à partir pour le Brésil avec quelques confrères. Le travail qu’ils ont fait était du même genre : rassembler les fidèles dans les faubourgs des grandes villes, dans les ‘favelas’ de Rio, parmi les lépreux d’Itobi, où un autre grand missionnaire stigmatin, P. Vittorio Nardon, avait construit un village pour ces malades et les pauvres gens. P. Pio, avec son style simple et toujours souriant, attirait à lui beaucoup d’enfants, ses grands amis, tout en se faisant proche des mères qui avaient beaucoup d’enfants et autant de problèmes pour les nourrir, car parfois elles étaient seules, abandonnées par leurs maris. P. Pio cherchait des aides partout pour elles, mais à la fin du compte c’étaient des miettes face à cette grande misère. L’ancien supérieur général, P. Rubens Sodré Miranda, nous a écrit ceci sur notre missionnaire juste après sa mort : « Père Pio, avec son style particulier et grand courage, a été un missionnaire infatigable dans nos terres du Brésil, depuis le Sud du pays jusqu’au centre. Que Dieu le récompense pour son zèle et son dévouement ». En 1996, P. Pio a dû rentrer en Italie, car sa jambe droite souffrait d’une tumeur, au point qu’il a failli de peu qu’elle soit amputée. Se sentant mieux, il a fait encore quelques brefs séjours au Brésil pour aider un ami prêtre de Vérone qui dirigeait un orphelinat. Finalement il s’est résigné à rester en Italie, à San Leonardo, où il a passé la dernière partie de sa vie, assez longue, soigné au mieux, mais toujours assez soufrant, sans jamais se plaindre.

 

 

 

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